Souvenirs

Frissons des nuits blanches, brûlant contre ta chair,
Ton souffle se consume en un sommeil d'ester ;
Les acides invisibles rongent le temps
Et laissent des miettes de souvenirs épars.

Je brûle contre toi et les réminiscences
Fondent mon cerveau en de fins jets extatiques :
Mécanique immonde de délires orgiaques,
Je me sens achevé d'une agonie des sens.

Suant sous ton sein j'embrase ta gorge douce ;
Nos fluides gluants et corporels s'évaporent,
M'imprègnent de ces afflictions aphrodisiaques.
L'hier est parti et je l'aperçois au loin.

Frissons des nuits blanches, brûlant contre ta chair,
Je rappelle à mon souvenir ces lits d'étoiles
Où tu t'offrais à moi, caresses aux saveurs
Florales et aux passions immaculées.